En évoquant son enfance à Tunis, l'auteure raconte la jeunesse égyptienne de Dalida. Elle retrace la vie de l'artiste et y mêle des souvenirs de sa propre mère, grande admiratrice de la chanteuse avec qui elle vécut des heures complices de gaieté et de découragement, de danses improvisées et d'airs fredonnés.
L'annonce de la mort brutale d'Alain, un ami proche, fait ressurgir en écho celle du père de l'auteur. C. Fellous explore des temps et des lieux en superposant passé et présent, Tunisie natale et Normandie, visages et musique, pour dire son attachement au monde et aux êtres qui lui sont chers
Sous la forme d'un herbier intime, l'auteure évoque les fleurs qui l'ont accompagnée au long de sa vie et font ressurgir des scènes essentielles comme l'immeuble familial à Tunis, le départ pour Paris, la vie étudiante, la découverte de la littérature, de la musique ou du théâtre, les débuts de l'écriture et les rencontres marquantes. Les fleurs racontent la beauté et la fragilité de l'existence.